Témoignage de Corinne, 54 ans
En projet dans le ré-emploi
Mon parcours de vie
Mariée depuis 25 ans, mère de trois enfants, j’ai toujours travaillé. D’abord une dizaine d’années en entreprise :
dans la distribution spécialisée, puis dans une petite société textile.
Enfin, après deux déménagements, je deviens enseignante, puis enseignante spécialisée.
Après un mois de ma 16ème rentrée des classes, je me sens éreintée. Je sens que le corps lâche, que je n’arrive plus à me ressourcer.
Je décide alors que cette année scolaire sera la dernière, et que je ferai autre chose... Mais quoi ? Et comment faire ?
Mon mari me soutient, il a de la peine de me voir dans cet état d’épuisement.
Cette période coïncide avec le moment où le dernier de mes 3 enfants quitte la maison, et avec le décès subit de mon père peu de temps auparavant.
Je me retrouve devant un grand vide, une angoisse presque existentielle.
Je parle de ce qui m’arrive à une amie. Elle me conseille de me faire accompagner et me parle de Brigitte, que je contacte.
L'accompagnement Culture d'EnVie
Nos échanges ont lieu par visio-conférence. Au début, ça me déroute un peu. Puis je m’habitue et finalement, je sens que cette distance me convient.
Le cadre des rencontres est bienveillant et structuré. J’apprécie la qualité d’écoute de Brigitte. Sa neutralité me permet d’être complètement en vérité.
Au fil des rencontres, je comprends que ce travail sur moi va être long, ce qui n’a pas été facile à accepter. En fait, c’est Brigitte qui temporisait.
Et je me disais : « Elle exagère ! Je voudrais arriver plus rapidement au bout du chemin ! »
Mais c’est elle qui avait raison. Pour pouvoir repartir, il faut ralentir, s’ennuyer, se ressourcer, écrire (beaucoup) à partir de la méthode et des outils proposés, pleurer, réfléchir, s’ouvrir aux possibles qui s’offrent à nous, même si on pense que cela ne sert à rien.
J’ai alterné des moments d’exaltation et des moments de découragement. Brigitte m’a fait réfléchir sur des sujets profonds, existentiels. J’ai fait des
essais, des erreurs. Et quand je perdais confiance, elle était là pour m’assurer que ça valait le coup et que l’avenir se dessinerait petit à petit.
Ça a pris plus de 18 mois avant que les évènements lui donnent raison. Et ne croyez pas que je n’ai rien fait pendant ce temps :
j’ai pris du temps pour moi, pour les autres, je me suis engagée dans une association, j’ai vécu des expériences enrichissantes, j’ai testé des métiers, j’ai refait mon CV, des lettres de motivation, j’ai eu des entretiens d’embauche, j’ai fait des rencontres inspirantes...
Brigitte a aussi su mettre des mots sur mon hypersensibilité. Cela m’a d’abord déstabilisée, puis j’ai relu des épisodes de ma vie en prenant en compte ce nouveau paramètre, avec la possibilité maintenant de l’intégrer et de le valoriser aussi pour la suite de mon parcours personnel et professionnel.
Mon projet de Vie
Peu à peu, un nouvel horizon s’est dessiné : un projet dans le réemploi (un secteur que j’avais identifié depuis longtemps).
Je me suis engagée avec une bande de trentenaires, soutenue et formée par un incubateur de projets.
J'apprends à créer une activité, je déconstruis aussi beaucoup ma vision du travail, j’apprends à écouter mes besoins, ma fatigue, mes priorités
et aspirations. Ce projet se construit en collaboration, avec les talents de chacun pour le bien commun : réduire les déchets d’emballage.
Aujourd’hui, je suis co-porteuse d’un projet qui a du sens, qui est en accord avec mes valeurs, qui réunit presque toutes les conditions de mon job idéal . Si tout va bien, cela débouchera sur un emploi à temps partiel, comme je le souhaite.
Quoi qu’il arrive désormais, je me sens alignée avec moi-même.
J’ose dire et faire ce que je veux vraiment et tout le monde autour de moi s’en porte mieux
Le lien pour découvrir mon projet, si vous souhaitez en savoir plus :